Mardi par la DST sur commission rogatoire du juge d'instruction Jean-Louis Bruguière, dans le cadre d'un projet d’attentat visant un complexe touristique sur l'île.
Ibrahim Dodakia, âgé d'une trentaine d'années, père de deux enfants, a été arrêté dans la région bordelaise, où il était en voyage. Son épouse, Habiba, a été interpellée à son domicile à Saint-Paul (la Réunion).
M. Dodakia, qui dirige une école coranique privée à Saint-Paul, est soupçonné d'avoir été en contact avec Karim Mehdi, ressortissant marocain interpellé en juin 2003, qui avait reconnu lors de sa garde à vue être sympathisant d'Al-Qaïda et préparer un attentat à la Réunion, avant de se rétracter.
Selon une source policière, M. Dodakia, qui « voyage beaucoup, notamment à Madagascar et dans l'Afrique australe », se trouvait en France « pour propager la bonne parole islamiste ». Ce responsable religieux, considéré comme un militant actif, serait affilié à la mouvance salafiste, qui prône une application très rigoriste de l'islam. Sa femme porte un voile, qui la recouvre de la tête aux pieds, conformément à la doctrine salafiste.
Les policiers cherchent à vérifier les liens entre Karim Mehdi et Ibrahim Dodakia. Le Marocain avait notamment envoyé un courrier à l'Institut de théologie musulmane de la Réunion (ITMR). Cette école de formation d'imams, située dans la Plaine des Caffres, au centre de l'île, était alors gérée par M. Dodakia. Ce dernier, déjà interrogé en juin 2003, avait déclaré ne pas connaître le suspect marocain, soupçonné d'avoir entretenu des liens avec plusieurs pirates de l'air des attentats du 11 septembre 2001. Cependant, les enquêteurs se demandent si le responsable religieux n'était pas chargé d'offrir une « assistance logistique » à Karim Mehdi.
En effet, le Marocain a été interpellé à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle le 1er juin alors qu'il était en transit, venant d'Allemagne, vers la Réunion.
M. Dodakia, qui dirige une école coranique privée à Saint-Paul, est soupçonné d'avoir été en contact avec Karim Mehdi, ressortissant marocain interpellé en juin 2003, qui avait reconnu lors de sa garde à vue être sympathisant d'Al-Qaïda et préparer un attentat à la Réunion, avant de se rétracter.
Selon une source policière, M. Dodakia, qui « voyage beaucoup, notamment à Madagascar et dans l'Afrique australe », se trouvait en France « pour propager la bonne parole islamiste ». Ce responsable religieux, considéré comme un militant actif, serait affilié à la mouvance salafiste, qui prône une application très rigoriste de l'islam. Sa femme porte un voile, qui la recouvre de la tête aux pieds, conformément à la doctrine salafiste.
Les policiers cherchent à vérifier les liens entre Karim Mehdi et Ibrahim Dodakia. Le Marocain avait notamment envoyé un courrier à l'Institut de théologie musulmane de la Réunion (ITMR). Cette école de formation d'imams, située dans la Plaine des Caffres, au centre de l'île, était alors gérée par M. Dodakia. Ce dernier, déjà interrogé en juin 2003, avait déclaré ne pas connaître le suspect marocain, soupçonné d'avoir entretenu des liens avec plusieurs pirates de l'air des attentats du 11 septembre 2001. Cependant, les enquêteurs se demandent si le responsable religieux n'était pas chargé d'offrir une « assistance logistique » à Karim Mehdi.
En effet, le Marocain a été interpellé à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle le 1er juin alors qu'il était en transit, venant d'Allemagne, vers la Réunion.
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