Les assimilationnistes de la Réunion ont toujours considérés que le bilinguisme était un problème chez nous. Hors tout le monde le sait dans de nombreux pays à travers le monde il n'est pas rare ou l'on parle plusieurs langues dès le plus jeunes âges. L'administration (départementale) a provoqué la dé-socialisation de milliers de réunionnais, l'illettrisme est la conséquence de cette politique d'exclusion. Le bilinguisme permet pourtant de mieux acquérir les savoirs. C'est à se demander si ce n'est pas volontaire, alors que font les professeurs su-rémunérés ? Selon des observations récentes, les résultats sont meilleurs dans les classes ont l'on pratique le créole et le français sans complexe alors pourquoi s'obstiner à chercher les causes de l’illettrisme. [Actualité commenté par Patriyot Rénioné]
Selon une note d'information révélée en mai 2015 par la direction de l'évaluation de la prospective et de la performance, 27,3 % des jeunes réunionnais sont handicapés par des difficultés en lecture. À Mayotte ils sont 75,41 % dans ce cas. .Au niveau national, la part des jeunes concernés descend à 9,6 %.
Ces statistiques ont pu être récoltées en 2014 auprès de 750 000 personnes âgées de 17 ans ou plus, de nationalité française, qui ont participé à la journée défense et citoyenneté (ancienne JAPD). "Les performances en lecture progressent avec le niveau d’études et sont plus élevées chez les filles que chez les garçons", souligne l'enquête.
"C’est d’abord le niveau en compréhension de l’écrit (traitements complexes) qui distingue les jeunes ayant des difficultés de ceux qui n’en ont pas", précisent les auteurs de l'étude. Le degré de connaissance du vocabulaire et le niveau lexical permettent ensuite de repérer les jeunes qui ont de sévères difficultés de lecture qui peuvent être assimilées quasiment à de l'illettrisme. 4,1 % des jeunes français sont dans ce cas.
Ce sont dans les départements ultramarins que les résultats sont les plus inquiétants. La Réunion est le DOM qui s'en sort le mieux (27,3 % de jeunes en difficulté), suivent la Guadeloupe (30,94 %), la Martinique (31,12 %) et la Guyane (47,88 %). Mayotte est le département français où la situation est la plus critique : plus de trois-quarts des jeunes mahorais (75,41 %) ont des difficultés de lecture.
D’après une enquête de l’Insee réalisée en 2011, environ 116 000 Réunionnais sont en situation d’illettrisme, soit 22,6 % des 16-65 ayant été scolarisés. "Ces personnes ne maîtrisent pas les compétences de base nécessaires en lecture, écriture et calcul pour être autonomes dans des situations simples de leur vie quotidienne", explique le Carif-Oref Réunion, le centre et observatoire à propos de la formation.
Remplir un formulaire, écrire un message, lire un courrier ou comprendre une notice de médicament… Tout devient une épreuve impossible pour ces personnes. "L’illettrisme est un problème encore trop souvent sous‐estimé parce qu’invisible et encore trop souvent tabou parce qu’il n’est pas facile d’en parler avec les personnes concernées", souligne l’institution.
Pour rappel, entre 2007 et 2011, le taux d’illettrisme n’a pas diminué mais la population concernée a augmenté de 16 000 personnes. Ainsi, 30% des hommes réunionnais sont en situation d’illettrisme contre 16% des femmes, notait l’Insee dans son enquête. Les plus âgés, qui ont été scolarisés moins longtemps, sont également plus concernés que les jeunes.
Source : http://www.ipreunion.com
"C’est d’abord le niveau en compréhension de l’écrit (traitements complexes) qui distingue les jeunes ayant des difficultés de ceux qui n’en ont pas", précisent les auteurs de l'étude. Le degré de connaissance du vocabulaire et le niveau lexical permettent ensuite de repérer les jeunes qui ont de sévères difficultés de lecture qui peuvent être assimilées quasiment à de l'illettrisme. 4,1 % des jeunes français sont dans ce cas.
Ce sont dans les départements ultramarins que les résultats sont les plus inquiétants. La Réunion est le DOM qui s'en sort le mieux (27,3 % de jeunes en difficulté), suivent la Guadeloupe (30,94 %), la Martinique (31,12 %) et la Guyane (47,88 %). Mayotte est le département français où la situation est la plus critique : plus de trois-quarts des jeunes mahorais (75,41 %) ont des difficultés de lecture.
D’après une enquête de l’Insee réalisée en 2011, environ 116 000 Réunionnais sont en situation d’illettrisme, soit 22,6 % des 16-65 ayant été scolarisés. "Ces personnes ne maîtrisent pas les compétences de base nécessaires en lecture, écriture et calcul pour être autonomes dans des situations simples de leur vie quotidienne", explique le Carif-Oref Réunion, le centre et observatoire à propos de la formation.
Remplir un formulaire, écrire un message, lire un courrier ou comprendre une notice de médicament… Tout devient une épreuve impossible pour ces personnes. "L’illettrisme est un problème encore trop souvent sous‐estimé parce qu’invisible et encore trop souvent tabou parce qu’il n’est pas facile d’en parler avec les personnes concernées", souligne l’institution.
Pour rappel, entre 2007 et 2011, le taux d’illettrisme n’a pas diminué mais la population concernée a augmenté de 16 000 personnes. Ainsi, 30% des hommes réunionnais sont en situation d’illettrisme contre 16% des femmes, notait l’Insee dans son enquête. Les plus âgés, qui ont été scolarisés moins longtemps, sont également plus concernés que les jeunes.
Source : http://www.ipreunion.com
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