PATRIYOT RENIONE lé pa dann lo mèm manyèr pansé kolonyal rényoné. Sa lé in blog pro-kréol antikolonyalis i donn son pwindvizé la sityasyon kolonyal Larényon.
Albert Memmi, Le Déchirement Linguistique du Colonisé
Ce déchirement essentiel du colonisé se trouve particulièrement
exprimés et symbolisé dans le bilinguisme coloniale le colonisé
n'est sauvé de la raf à bêtises que pour tomber dans le dualisme
linguistique s'il a cette chance la majorité des colonisés n'auront
jamais la bonne fortune de souffrir les tourments du bilingue
coloniale ils ne disposeront jamais que de leur langue maternelle
c'est à dire une langue ni écrite ni lui qui ne permet que
l'incertaine et pauvres culture orale de petits groupes de lettrés
s'obstine certes à cultiver la langue de leur peuple à la perpétuer
dans ses splendeurs sa vente est passé mais ces formes subtiles ont
perdu depuis longtemps tout contact avec la vie quotidienne sont
devenu opaque pour l'homme de la rue le colonisé les considère
comme des reliques et ses hommes vénérable comme des somnambules
qui vivent un vieux rêve encore si le par les maternelles permettait
au moins une emprise actuelle sur la vie sociale traversait les
guichets des administrations aux ordonnait le trafic postal même pas
toute la bureaucratie toute la magistrature toute la technicité
n'entend et n'utilise que la langue du colonisateur comme les bornes
kilométriques les panneaux de gare les plaques des rues et les
quittances muni de sa seule langue le colonisé est un étranger
dans son propre pays dans le contexte
colonial le bilinguisme est nécessaire il est condition de toute
communication de toutes cultures et de tout progrès mais le bilingue
coloniale est sauver de l'ennui en main que pour subir une
catastrophe culturelle jamais complètement surmonter la non
coïncidence entre la langue maternelle et la langue culturelle n'est
pas propre aux colonisés mais le bilinguisme coloniale ne peut être
assimilé à l'époque qu'elle dualisme linguistique la possession de
deux langues n'est pas seulement celle de deux outils c'est la
participation à deux royaumes psychique et culturels or ici les deux
univers symbolise est porté par les deux langues sont en conflit ce
sont ceux du colonisateur et du colonisé un autre la langue
maternelle du colonisé celle qui est nourrie de ses sensations ses
passions et ses rêves servent dans laquelle se libère sa tendresse
et ses étonnements celle enfin qui recèle la plus grande charge
affective c'est là précisément elle a moins valorisés elle n'a
aucune dignité dans le pays ou dans le concert des peuples s'il veut
obtenir en étiez construire sa place exister dans la cité et dans
le monde il doit d'abord se plier à la langue des autres celle des
colonisateurs c'est m dans le conflit linguistique qui habite
recoloniser sa langue maternelle l humilier l'écraser et ce mépris
objectivement fondé il finit par le faire sien de lui-même il se
met à écarter cette langue influent à la cacher aux yeux des
étrangers à ne par être à l'aise que dans la langue du
colonisateur en bref le bilinguisme coloniale n'est ni une diglossie
où coexistent pas needium populaire est une langue de puris
appartenant tous les deux au même univers affectif ni une simple
richesse polyglotte qui bénéficie d'un clavier supplémentaires
mais relativement neutre c'est un drame linguistique
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A propos de Patriyot Maronèr
PATRIYOT RENIONE lé pa dann lo mèm manyèr pansé kolonyal rényoné. Sa lé in blog pro-kréol antikolonyalis i donn son pwindvi la sityasyon kolonyal La Rényon.
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